
« On à toutes, dans notre généalogie, des femmes qui, pour sortir de leur condition crasse, ont cousu, à la fois pour survivre et aussi pour créer du beau ».
Guidée par un rêve puissant dans lequel elle voit la Vierge, l’autrice retrace dans ce récit, les recherches qu’elle a menée sur sa lignée de femmes.
Elle découvre que cette dernière est constituée de « filles-mères » et part de l’intimité de son noyau familial pour ouvrir et nous parler plus généralement de la condition de ces « ventres maudits » que la société a malmenés, conspués et mis à l’écart.
Toutes ces femmes ont également en commun le tissage, qu’elles aient été brodeuses, couturières ou tricoteuses et c’est par ces fils que Marie Richeux s’attache à relier les points.
D’une plume aérienne et souvent poétique, on entre dans le roman comme dans un rêve de coton et on se laisse guider sur l’écheveau crée par ces femmes si courageuses.
A lire !