Le roman autobiographique d’une femme scientifique d’aujourd’hui.
Hope Jahren est d’origine norvégienne, ses arrières grands-parents sont arrivés dans le Minnesota lors de la vague d’émigration qui a débuté dans les années 1880.
Elle nous raconte son parcours de jeune femme, puis de femme passionnée par les sciences. Les chapitres alternent entre sa vie privée et professionnelle et des descriptions biologiques et scientifiques de notre environnement.
Sans moyens et sans vraiment de soutien elle a combiné son travail d’enseignante à la création de petits laboratoires au sein des universités. Elle passait la majorité de ses nuits à y travailler avec Bill, son complice de toujours. Elle insiste sur les difficultés des chercheurs à obtenir des financements. On la voit traverser des périodes de grande précarité, de stress, des nuits sans sommeil, et de grandes joies et découvertes.
Elle est aujourd’hui à la tête de 3 laboratoires qu’elle a monté à partir de rien. Elle décrit ces endroits comme des lieux à la fois privés et familiers, occupés par une poignée de gens qui se connaissent bien.
A travers son récit, on lit également toute la difficulté d’être une femme dans le milieu scientifique. Elle nous dit d’ailleurs en fin d’ouvrage : « Tout ce qu’on m’a dit m’a forcée à accepter le fait que, parce que je suis une femme scientifique, personne ne sait vraiment qui je suis, et cela m’a donné la délicieuse liberté de m’inventer et de me construire à mon rythme ».
Ce livre est une véritable ode à sa passion. On est emporté par son enthousiasme, même si quelques chapitres nous perdent un peu dans les descriptions scientifiques.
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