
Une pépite qui nous emmène en Algérie à la veille de l’Indépendance.
On s’attache aux pas du jeune Mokhtar qui vit dans le douar des Ouled Ahmed, juste à côté d’un grand figuier noueux et odorant. On traverse avec lui des étapes de vie comme celles de sa circoncision, on assiste à la waada dans la chaleur sèche, au milieu des youyous des femmes.
On s’arrête près des colporteurs qui vendent des bougies parfumées et du savon de Marseille.
On passe les hivers rudes dans le douar, avec la boue épaisse et grasse qui colle aux chaussures et le vent qui secoue le figuier et fait trembler les murs.
On s’attache à ses grands-parents et notamment Aïchouche et tous ses remèdes naturels contre les problèmes de santé de toute la famille.
Et puis on assiste au grand déménagement de la famille, du douar à la périphérie de la ville avec les changements sociaux que cela implique, notamment l’entrée de Mokhtar à l’école.
C’est un récit tendre et profondément humain que nous met sous les yeux l’auteur. Un livre incarné, plein d’odeurs et de sons. On s’y plonge comme dans la vraie vie.
Je recommande !
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