Une dystopie poétique.
Dans ce roman, pas de noms, pas de chapitres mais plusieurs voix. On comprend que notre monde actuel a été oublié et qu’il a été remplacé par une éthique de la productivité et de l’éreintement au travail. Tous les êtres vivants doivent se tuer à la tâche, c’est une nécessité pour être considéré comme une personne normale.

Seule Stern, voix dans les transistors de contrebande, se permet de rappeler au peuple qu’il existe autre chose, de la bienveillance, du repos, du calme. Mais cette voix est traquée par les autorités.

Au fil des quatre saisons qui s’écoulent, on suit les avancées des forces de l’ordre dans leur chasse de Stern et celle des habitants qui sont sur le point de s’effondrer du fait de ce mode de vie tyrannique.

De ce style poétique il est possible de tirer plusieurs sens au récit. J’y ai perçu une métaphore de notre premier confinement et une critique du modèle capitaliste et productiviste dans lequel nous vivons.

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