« La joie est une habitude. »
A l’occasion d’un déplacement professionnel, Pablo, architecte de 54 ans, passe en train devant une ville minière grise et morne. Sur un coup de tête, il descend du train et appelle le numéro de téléphone figurant sur un panneau A VENDRE accroché au balcon d’un appartement en face des voies ferrées. L’affaire est conclue, il s’installe le jour même au sein d’un appartement crasseux qu’il n’a même pas visité.
Qu’a-t-il bien pu arriver pour qu’il se retrouve dans cette situation ? Un burn-out de la vie qui le laisse exsangue, son téléphone éteint, sans rien à manger ni personne qu’il ne souhaite contacter.
Mais au bout de quelques jours, ses fonctions vitales vont se rappeler à lui et le forcer à sortir de sa tanière pour se procurer à manger. La vie va alors mettre sur son chemin des personnes lumineuses telle que Raluca qui va lui redonner petit à petit l’envie de vivre dans la joie.
Un récit qui aborde les drames familiaux, les liens ténus avec la vie, les failles, la ligne de bascule qui s’incarne en chacun de nous.
L’autrice réussit à nous transporter dans l’univers déprimant de cette ville minière, tout en y incluant des étincelles de lumière qui font de ce roman une ode à la vie.
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