Frida Khalo naît le 6 juillet 1907 à Coyoacàn, petite ville tranquille du Mexique.
La maladie va l’accompagner toute sa vie. Atteinte de poliomyélite qui lui cause un boitillement précoce dans l’enfance puis, victime d’un accident de bus dont elle ressort la colonne vertébrale, clavicule, côtes et pelvis brisés.

La solitude sera également sa compagne d’infortune. A cause de son boitillement, sujet de moqueries de ses camarades et d’un manque d’amour parental, elle développe des carences affectives majeures. Elle tentera de les combler avec Diego Riviera, l’homme avec lequel elle se mariera deux fois. Mais cet homme infidèle ne l’aidera pas à combler ces manques, notamment du fait de ses relations intimes avec la sœur de Frida Khalo et sa meilleure amie.

L’auteur nous raconte ici la vie de cette grande femme, qui pour surmonter les obstacles, devra mettre en place des stratégie de survie et notamment peindre et prendre des amant/te(s).

Peindre est sa raison de vivre, elle brosse beaucoup d’autoportraits en s’inspirant de ce qu’elle vit au quotidien : douleur, courage et présence de la mort.
Cette dernière nous est révélée par l’auteur, entre autre, lorsqu’il nous raconte ses trois fausses couches et ses tentatives de suicide.

Elle subit 32 opérations et une amputation de la jambe, induisant des douleurs insoutenables et une difficulté à vivre autrement qu’allongée. Sa mère a alors l’idée de faire construire un chevalet qui lui permettra de peindre allongée et un lit à baldaquin équipé d’un miroir pour lui permettre de se voir et de dessiner ses auto portraits.

Son personnage est caractérisé par une grande dichotomie, d’un côté sa part d’ombre, l’alcoolisme, les doses massives de calmants et les idées noires et de l’autre une extrême vitalité et joie de vivre.

Gérard de Cortanze nous dresse son portrait en analysant sa peinture, le tout sur fond d’entre-deux guerres, de communisme et du mouvement des peintres surréalistes.

Un récit bien documenté et captivant pour partir à la découverte d’une femme puissante.

Il semble qu’une pièce de théâtre soit en cours de préparation d’après ce texte, si tel est bien le cas, comptez moi dans le public !

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