Pas convaincue.
Années 50, Evariste et Isabeau, deux enquêteurs privés sont appelés pour démêler une étrange histoire de meurtres.
Une soirée de gala est organisée à Venise autour du travail d’une fondation suisse. Cette dernière promeut de nouvelles techniques pour soigner les maladies mentales liées aux conséquences de la Seconde Guerre Mondiale. Sept des huit membres représentant la fondation sont retrouvés mort le lendemain de la soirée caritative, d’une mort qui semble naturelle.
La 8ème est Louise Duval, survivante des camps, alcoolique, occupant des fonctions administratives au sein cette fondation.
Tout l’accuse mais les 2 enquêteurs vont chercher à prouver son innocence.
Entre, Venise, Lyon et la Suisse on suit leur raisonnement et leurs investigations. Il s’agit d’un roman choral, les chapitres alternent entre la version des enquêteurs, la version du meurtrier et des pages d’un journal écrit par un prisonnier d’un camp d’expérimentation nazi pendant la guerre et relatant son vécu au jour le jour.
Le thème est abyssal et l’enquête autour des questions de santé mentale, de religion et de Seconde Guerre Mondiale aurait pu être captivante mais l’écriture manque d’un relief, à l’exception du journal, qui permettrait une réelle plongée dans le récit. Dommage …