Un livre léger
Elizabeth Gilbert, autrice de « Mange, Prie, Aime » nous plonge ici au cœur des années 40, à New-York, dans le milieu des show girls et du théâtre.
On suit la vie de Vivian Morris, jeune fille de bonne famille, élevée dans une petite ville de province, qui, à la suite d’un échec scolaire, part vivre chez sa tante Peg à New York. Cette dernière possède un théâtre au sein duquel toute une troupe vit, mange, boit, fume, s’aime, se dispute, fait la fête, s’aime à nouveau.
L’autrice nous embarque complétement dans cet univers bien particulier, on sent quasiment l’odeur des coulisses, un mélange de vieux costumes, de poudre de maquillage, de fumée de cigarettes, d’alcool et de transpiration.
Cependant, certains courts passages m’ont fait décrocher, par un style superficiel et peu construit, comme si un autre auteur avait pris la plume.
Par ailleurs et à titre personnel, il m’est difficile de me plonger entièrement dans une histoire aussi légère et insouciante qui a pour fond un contexte aussi lourd que celui de la seconde guerre mondiale, même si l’atrocité de cette dernière est bien incarnée en toute fin de récit par le personnage de Frank Grecco.