Premier roman d’une grand poésie.
Le titre résume parfaitement l’ouvrage, le récit se déroule au sein d’un hiver froid et rigoureux, l’hiver dans la forêt. On y croise une mère et sa fille, recluses dans une cabane à l’abri de l’agitation et de la vie.
Dans cette ambiance neigeuse, au fil des travaux manuels, des livres lus au coin du feu et des silences, on apprend leur deuil. Le deuil de deux mères qui ont chacune perdues leur fils.
L’écriture pareil à un baume, fait passer dans un rythme lent et profond, la résilience, la tentative de reconstruction. Cette mise à l’écart du monde pour se protéger, pour se replier sur soi-même et panser ses blessures.
Les évènements et les ressentis qui sont décrits sont pourtant d’une grande dureté, les conditions vie quasiment extrêmes, mais on comprend cette nécessité de se dépouiller, d’être poussée jusque dans ses retranchements, pour survivre, au sens premier du terme.
C’est très beau et ça se lit d’une traite.
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