Un roman historique inspiré d’une histoire vraie.
Ce qui a particulièrement attiré mon attention ce sont les premières phrases à l’ouverture du livre, lorsque l’autrice raconte qu’un chercheur s’étant intéressé à la vie de la Femme Solitaire a dit « Ce destin est une page blanche en attente d’une fiction ».
C’est avec ce roman que l’autrice décide de compléter les blancs, d’inventer à la Femme Solitaire un passé et une légende. Cette femme est l’ultime représentante d’un peuple immémorial, abandonnée pendant 18 ans dans les années 1800 sur une île sauvage située au large de Los Angeles et Santa Barbara. Elle se retrouve amenée sur le continent par des colons et ce qui les intrigue c’est la joie pure qui émane d’elle, ses chants, ses rires, son sourire confiant et bienveillant.
Qui est-elle réellement, comment communiquer avec elle ? C’est de ça dont il s’agit mais l’autrice se sert également de cette histoire pour nous donner un point de vue plus large sur la colonisation et ses conséquences et notamment sur le racisme envers ceux que les colons considèrent comme des Autres.
Mis à part quelques longueurs à la fin du roman, on est plongé dans l’Histoire.
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