Caroline Fourest est essayiste, journaliste, éditorialiste, scénariste et réalisatrice.
Je n’avais jamais lu aucun de ses livres et je connais mal son parcours, il ne m’est donc pas possible de juger cet ouvrage dans le contexte de l’œuvre et de la carrière de l’auteure notamment sur son aspect politique.
Dans cet ouvrage, elle reprend et détaille des dérives victimaires et dénonce aussi l’anonymat sur les réseaux sociaux qui permet un effet de meute entrainant des déferlements de violence.
Le récit est également très axé autour du concept de l’appropriation culturelle, sa définition juridique et ses détournements.
Je n’avais pas connaissance de la majorité des faits qu’elle rapporte (l’existence de sensitive readers, la suppression de cours de yoga organisés par des canadiens, etc…) et je les ai trouvés complètement ubuesques, sans en remettre en cause l’existence.
Le propos est délicat car il ne s’agit pas non plus de retirer la parole aux victimes, ce qu’elle mentionne à plusieurs reprises.
Un livre qui permet d’alimenter la réflexion sur le vivre ensemble et notre façon de nous exprimer.