Un roman en 3 parties, la 1ère débute par le récit de Violaine, l’une des 2 filles de Catherine. Elle raconte son enfance avec sa sœur et sa mère avec toute l’ambiguïté que cette dernière éprouve face à la maternité. Assez perturbant je dois dire.
« Aux demandes incessantes du nourrisson, à l’aliénation de la maternité, et au bouleversement affectif, à la crise identitaire que représentait le fait de devenir mère, vu son parcours, sa maladie, son passé, elle ne pouvait que répondre de manière violente, imprévisible, destructrice, mais aussi avec tout l’amour qu’elle n’avait pas reçu et rêvait de donner et de trouver en retour ». La 2ème partie qui m’a le plus passionnée est celle du parcours de Catherine, de ce qui l’a construite en tant que femme et que mère, de son enfance, en passant par ses 6 mariages et ses 6 changements de nom de famille, jusqu’à ses grossesses.
Puis la 3ème partie dans laquelle on retrouve Violaine, sa fille, nous racontant la suite, après son adolescence, sa mère, lorsque ses filles sont devenues adultes.
Un roman très bien construit qui permet de réfléchir à l’ambivalence du statut de mère et de femme indépendante et accomplie.