Laure a 40 ans, mariée, mère de 2 enfants, vit dans un pavillon et s’englue dans une routine tenace.
A l’occasion d’un colloque, leur 2 solitudes se rencontrent et fusionnent. Alors que Clément se met à trouver un peu plus de saveur à la vie, Laure se débat dans un imbroglio émotionnel et tente de gérer sa fille ainée, fougueuse et perspicace.
L’histoire se dessine d’elle-même vers l’échec. La force de l’écriture de l’autrice est de rendre cette histoire qui pourrait sembler banale, très addictive. Les phrases sont rythmées, on lit presque à bout de souffle, comme une allégorie de la vie parisienne qui offre si peu de temps de repos.
L’autrice agrémente le récit de l’ombre des mères de Laure et Clément, à la fois pesantes, encombrantes et culpabilisantes. Un point de vue intéressant qui permet de mieux saisir la construction de l’identité des personnages principaux.
Ayant entendu beaucoup d’éloges sur cette autrice, je me suis précipitée lorsque j’ai vu ce titre et ce roman m’a donné le goût de poursuivre ma découverte !
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