Un roman du terroir.
Anselme Viloc, 39 ans, inspecteur de police au commissariat de Bordeaux est un besogneux contemplatif. Plus à l’aise dans l’écoute et la rédaction des rapports que sur le terrain, il récupère les affaires dont personne ne veut.
C’est comme cela qu’il va être confronté à l’histoire d’un père déboussolé dont la fille, virtuose de la musique, à disparu depuis plus de 10 mois.
A l’intrigue policière se mêle l’histoire d’un petit garçon violoniste surdoué, dans un camp de concentration pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Dans ce roman qui fait œuvre d’un véritable devoir de mémoire, l’auteur nous questionne sur la notion de bien et de mal, sur la vengeance et le pardon.
On apprécie particulièrement l’ambiance du roman qui nous immerge au cœur du bassin bordelais et dans la petite cabane au bord de l’eau de Viloc.
Seul bémol, beaucoup de références au 1er tome des aventures de Viloc que je n’avais pas lu et qui m’a manqué pour comprendre l’intégralité des références qui y sont faites.
