Un premier roman profond et réussi !
Ce roman, c’est le kintsugi appliqué aux êtres humains.
Anaïs est triste, elle se laisse dériver dans sa vie et sombre dans une dépression après un licenciement et une rupture amoureuse. Elle décide de partir s’isoler à Limoges après avoir entendu un homme lui dire qu’il s’agissait d’un endroit parfait pour mourir.
Mais au fur et à mesure des rencontres qu’elle fera à Limoges, elle sera contrainte de se poser les bonnes questions et de revenir tout doucement sur le chemin de la vie.
L’autrice nous fait partager des moments de sororité lorsqu’elle évoque les liens entre Anaïs et sa sœur, mais aussi dans ses relations avec sa logeuse.
On s’attache au personnage d’Anaïs qui vit dans la douleur du fait de son endométriose. L’autrice met un coup de projecteur sur cette maladie si peu connue et reconnue par la médecine actuelle en nous décrivant les symptômes du quotidien.
Un homme fera également partie de cette histoire et il nous est présenté comme sain et non porté sur les concepts de masculinité toxique dont on lit trop souvent les éloges. C’est rafraichissant !
Un roman qui met en scène une héroïne du quotidien apprenant à naviguer à travers la vie en respectant sa sensibilité propre et ses fêlures.
Je recommande !
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