Une parole encore tabou, un livre comme il en faudrait plus !
Les injonctions à la parentalité peuvent concerner chacune d’entre nous, l’autrice nous invite à prendre conscience de leur omniprésence, à les nommer et tenter d’y répondre. Elle promeut une liberté, une égalité et une solidarité autour de ce sujet.
En France, environ 4,5% des femmes de 18 à 79 ans ne souhaitent pas ou n’ont jamais souhaité devenir mères.
L’idée qu’une femme sans enfant ait à se dédier à un but hors du commun est ancré dans les mentalités. Il n’est pas encore concevable qu’une femme sans enfant n’ait pas une vie extraordinaire. Il faudrait qu’elle produise des œuvres brillantes ou se démarque d’une façon ou d’une autre. Mais l’autrice nous rappelle qu’il est possible d’être une femme ordinaire et de ne pas avoir à culpabiliser. Qu’il est possible de ne pas vouloir d’enfant sans pour autant se consacrer entièrement à un but politique, artistique ou intellectuel. Il n’est pas nécessaire d’avoir à justifier l’absence d’enfant.
Elle nous raconte qu’en choisissant elle-même de ne pas avoir d’enfant, elle a appris à mieux écouter son corps et à ne pas le considérer uniquement comme une « machinerie au service de la reproduction ».
Elle évoque également ses doutes et ses propres contradictions dans son parcours de vie face à ce choix.
Un livre comme une pierre à l’édifice qui permettra de banaliser le non-désir d’enfant.
Je recommande !
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