Polar découvert grâce aux @editions_pocket dans le cadre du #prixdesnouvellesvoixdupolar 2020.
Dans les montagnes sauvage du Frioul, en Italie, un homme est retrouvé sans vie, les yeux arrachés, un épouvantail gisant à ses côtés. La commissaire Battaglia appelée sur les lieux du crime va devoir faire équipe avec Massimo, nouveau venu dans la brigade. Ce dernier, venu de la ville, essaye de s’imposer maladroitement. Leur début de relation professionnelle est compliquée mais il va vite apercevoir sous la surface de cette profileuse bourrue, de la douleur et de la peur.
En effet, la commissaire, soixantenaire est sujette aux sautes d’humeur, souffre de diabète et de pertes de mémoire de plus en plus importantes.
Les meurtres se multiplient au fur et à mesure que l’on en découvre plus sur le petit village abrité dans les montagnes. De la haine, des vices et des brutalités cachées par les habitants au nom d’un communautarisme malsain.
En parallèle, quelques chapitres s’intercalent dans le récit pour nous conter l’histoire de « L’Ecole », centre d’études scientifiques et médicales au sein duquel sont pratiqués des expériences sur des enfants orphelins.
L’intérêt principal de ce polar réside dans le personnage de la commissaire, une femme qui tente de s’imposer dans un monde brutal. Sa psychologie est finement décrite, ses contradictions également et le profond respect que lui voue son équipe en font un personnalité très attachante.
On note tout de même quelques longueurs qui font parfois perdre le fil de l’enquête.